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La dépression de fin d'étude et le rapport avec le monde du travail

La pandémie que nous traversons a causé de nombreux doutes dans l’esprit des étudiants et jeunes diplômés, même si l’angoisse d’une aube nouvelle, celle du démarrage de la vie active a toujours existé. De notre expérience d’étudiants, on a noté deux façons d’appréhender la fin d’études :

  • Les impatients : se lassant de leur scolarité et prêts à faire le grand saut, ils sont à la recherche de liberté et d’autonomie financière. Pour eux, le monde du travail est la suite logique de leur parcours et ils y sont préparés mentalement.


  • Les craintifs : qui appréhendent ce passage de fin d’études au monde du travail et qui peuvent aller parfois, jusqu’à la dépression. La scolarité représente un confort et une certaine stabilité tandis que le monde professionnel paraît plus sérieux et incertain.


Afin de comprendre l’angoisse que constitue cette transition entre le monde des études et la vie active, nous avons demandé l’avis de notre psychologue partenaire Ranida Mendili sur la question de la dépression post-étude et les solutions pour effectuer plus sereinement ses débuts dans le monde professionnel.

Nous avons cherché à comprendre pourquoi le monde adulte peut effrayer de nombreuses personnes. Nous sommes allés interroger les principaux intéressés : les étudiants et les jeunes actifs. Nos questions avaient pour but d’identifier leurs craintes afin de les aider à appréhender cette transition entre deux mondes bien distincts.

Il est vrai que la fin des études est un sujet omniprésent dans l’esprit des étudiants et si certains ont hâte de les terminer pour intégrer un poste dans la vie active rapidement, ce n’est pas le cas de tous. Il faut savoir que 80% des étudiants en début d’études supérieurs ne savent pas concrètement ce qu’ils souhaitent faire plus tard, contre 20% qui sont toujours dans cette situation en fin de scolarité.

N’oublions pas que les études sont justement faites pour nous aider à nous orienter, elles nous permettent d’affiner nos choix professionnels. En quelque sorte cela nous permet d’avoir le temps nécessaire pour réfléchir à ce que l’on veut vraiment faire, tout en nous formant.

Le monde étudiant a un côté rassurant que la plupart des jeunes apprécient, cette période d’insouciance joue un rôle essentiel dans notre développement intellectuel et social. Il est l’occasion d’apprendre de nouvelles choses chaque jour tout en ayant un soutien de la part de nos professeurs, de nos camarades ou encore de l’école ou de l’université. Sur cet aspect, on peut voir les étudiants comme des êtres en devenir et les études une période de gestation.



Bryan, étudiant, se confie à nous : “ Le monde du travail me fait peur, je ne veux pas laisser une routine s’installer dans ma vie. Imaginons que je me trompe de voie ? Il sera trop tard pour changer…”




A contrario, le monde “adulte” parait plus vague, plus aléatoire. Il s’agit de trouver un emploi, de faire sa place au sein d’un univers complètement nouveau, et dont l’enjeu semble avoir un impact important sur toute notre vie, surtout si nous sommes amenés à occuper un poste à responsabilité.

La pression de ce passage dans le monde professionnel est d’autant plus présente car le premier emploi semble tracer tout le reste de la vie professionnelle. Ce phénomène peut faire peur si de base nous ne sommes pas entièrement convaincus par la voie empruntée.

Au-delà de faire peur, cette pression peut, comme évoqué précédemment, plonger certaines personnes dans la dépression.

Qu’est ce que c’est ? Ce mal être constitue un trouble mental courant, caractérisé par la tristesse, la perte d'intérêt ou encore de plaisir. Elle génère des sentiments de culpabilité ou de faible estime de soi et peut se traduire par des troubles du sommeil ou de l'appétit, d'une sensation de fatigue ou encore d'un manque de concentration. Ces quelques lignes n’ont pas la prétention de définir la dépression. De nombreux écrits en psychologie existent et nous vous invitons à en parler avec notre Psychologue partenaire Madame Ranida Mendili.

De ce que nous avons compris, la dépression de fin d’étude est un moment de deuil lié à la sortie d’un monde, d’un mode de vie qui a été le notre, celui de l’étudiant ; et une impossibilité transitoire à se projeter dans le futur incertain du début de carrière.



Wendy, étudiante, nous confie : “ Durant les études on est jeunes et insouciants, c’est un moment d’apprentissage et l’occasion de créer de nombreux liens sociaux très intéressants. On n’est pas forcément pressé d’arriver au bout du tunnel. L’inconnu me fait peur.”



Une autre raison qui peut être à l’origine de cette dépression de fin d’études, c’est le mauvais souvenir de ses premiers pas dans le monde professionnel que l’on à pu réaliser dans le cadre d’un stage ou d’un travail saisonnier. Dans ces situations, un sentiment d’erreur d’orientation s’installe chez les étudiants, de paradoxe et de dissonance… et pourtant, se jeter dans le grand bain est la meilleure occasion d’affiner son parcours en retenant les bons côtés, s’il y en a ! Ou alors, si nous ne savons pas ce que l’on veut faire plus tard, peut-être l’idée dans un premier temps, c’est de savoir ce que l’on ne veut pas faire !

Rien de plus normal que de connaître l’angoisse face à un tel chamboulement, c’est une étape essentielle dans toute vie. Nous allons vous donner des conseils afin de préparer au mieux ce changement et subir le moins possible cette souffrance. Ces conseils nous les tirons de notre expérience d’étudiants. Pour plus d’informations ou si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à contacter notre psychologue partenaire Madame Ranida Mendili.


Amandine, étudiant, nous dit : « Cela fait quelques années maintenant que j’ai sauté le pas. Mais à la sortie de mes études, je suis tombé dans une profonde dépression. Je m’étais mal préparé à la vie active. Je m’étais posé aucune question sur ce dont j’avais envie. »




1) Vous avez souvent entendu dire que la curiosité était un vilain défaut ? Au contraire, il est essentiel de se renseigner sur le monde qui vous entoure, pas de place pour l’auto censure. De nombreux métiers sont à votre portée, il ne faut pas (trop) baisser ses prétentions. “Renseignez-vous” seront les mots d’ordres de vos démarches. Aussi, n’hésitez pas à solliciter votre entourage car de nombreuses personnes ont découvert, tout comme vous, ce nouveau monde, parfois par hasard. Apprenez de leurs parcours !

2) Tout individu au long de son parcours scolaire se crée un réseau, sans même s’en rendre compte, à travers ses camarades, de simples connaissances ou encore grâce à ses professeurs. Ces personnes qui ont traversé votre scolarité peuvent un jour être la clé de votre réussite, qui sait. Vous n’êtes jamais seul, vous avez déjà un réseau, mais faites le vivre !

3) Lors de vos recherches, il est important de prendre en compte les valeurs de l’entreprise. Ainsi posez-vous les questions suivantes : Ses valeurs me parlent-elles ? vont-elles à l’encontre de ma vision personnelle et professionnelle ?

En effet, si vous avez une passion, cela peut être un très bon point de départ, de nombreux corps de métiers existent au sein d’un même secteur d’activité

Par exemple, si vous êtes passionné de football, vous ne serez peut-être pas footballeur professionnel, mais sachez qu’il existe d’autres métiers dans ce même milieu professionnel dans lequel vous pourrez lier votre cursus scolaire. Si vous êtes un étudiant dans le monde de la communication, pourquoi ne pas devenir community manager pour un club professionnel. Lier passion et travail font souvent bon ménage pour un épanouissement personnel.

4) Une fois ce travail en amont effectué et le secteur d’activité trouvé, il va falloir passer à l’étape de prospection aux postes désirés. Prospection qui aboutira sur d’éventuels entretiens d’embauches : c’est à ce moment-là qu’il est important d’avoir confiance en vous. Ce sentiment de confiance passe par une bonne préparation et de l'entraînement à ces entretiens : anticiper les questions pièges, préparer vos réponses, bien se renseigner sur l’entreprise, peaufiner son discours, savoir s’auto-évaluer.

5) Cette préparation passe également par l’élaboration de son CV. Il est important de bien le travailler parce que c’est la première image que nous renvoyons aux sociétés. De plus, le CV ne doit jamais être seul, la lettre de motivation ne doit pas être standard. Il est très important de l’adapter à chaque entreprise à laquelle vous souhaitez postuler : votre effort sera reconnu.

6) Un bon compromis pour intégrer le monde du travail pour les étudiants c’est l'alternance pendant ses études. Cela permet de garder un pied dans le monde étudiant tout en rentrant petit à petit le milieu professionnel, tout en ayant un salaire !

7) Cela passe également par le fait de faire des stages qui vous permettent de gagner de l’expérience, peu importe les domaines. Ainsi vous affinez votre projet professionnel en prenant compte de vos expériences qui vous ont plus ou non.


Quoiqu’il en soit, le principal dans le monde du travail, c’est de ne pas s’ennuyer ! Et pour cela, il faut réussir à se tourner vers un métier et un secteur d’activité qui auront constamment de nouvelles choses à vous faire découvrir.


Ce que vous devez retenir !

En plus de plonger dans la dépression, la fin d’études peut parfois générer du stress, si c’est votre cas nous vous invitons à consulter notre article dédié à la gestion de son stress. Pour de nombreuses personnes la vie active est perçue comme un monde de requins et cette appréhension découle souvent d’un manque de préparation pour le grand plongeon.

Pour un avis plus détaillé sur votre propre situation n’hésitez pas à consulter notre psychologue Ranida Mendili : https://www.doctolib.fr/psychologue/paris/ranida-mendili

 
 
 

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